Le célèbre media d’économie israélien « Calcalist » cite Natco Consulting a dédié un article complet pour faire le point sur le recours a été déposé par le cabinet N.C. Natco Consulting Ltd.,spécialisé dans le conseil en Fiscalité Internationale et les procédures de Régularisation Fiscale pour les nouveaux immigrants, la plupart français.
Découvrez la traduction de l’article : Calcalist – « La banque Hapoalim bloque les comptes des immigrants de France sans y être habilitée »
Fiscalité Israliénne
Dans un recours en justice déposé par un cabinet de conseil en Fiscalité Internationale et spécialisé dans la procédure de Régularisation Fiscale, à l’encontre du contrôleur des banques et de 16 banques, il est mentionné que la banque Hapoalim demande une déclaration d’un expert-comptable ou d’un avocat du pays d’origine. Celle-ci devant attester que leur compte en Israël fait l’objet d’une déclaration à l’étranger, et parallèlement bloque le compte jusqu’à obtention de l’attestation. Le demandeur affirme que : « les banques agissent pour le compte des autorités fiscales étrangères »
Tomer Ganon 18:03 10.07.19
La banque Hapoalim bloque les comptes des nouveaux immigrants, principalement français, jusqu’à ce qu’ils lui présentent une déclaration d’un expert-comptable ou d’un avocat de leur pays d’origine selon laquelle leur compte en Israël est déclaré aux autorités du pays d’où ils viennent. Tel est le recours en justice que le cabinet a déposé hier (mercredi) auprès du tribunal de district de Jérusalem contre Mme Hedva Bar (Superviseur des Banques), et contre 16 banques.
Le recours a été déposé par le cabinet N.C. Natco Consulting Ltd., spécialisé dans le conseil en Fiscalité Internationale et les procédures de Régularisation Fiscale pour les nouveaux immigrants, la plupart français. Selon le recours, le cabinet représente le Ministère de l’Intégration auprès des nouveaux immigrants. Dans le cadre du recours, le cabinet demande d’ordonner à la banque d’Israël de publier les procédures et les principes d’application des ordonnances de l’autorité fiscale pour l’exécution de l’accord CRS (Common Reporting Standard), entrées en vigueur en février de cette année. En outre, ce cabinet demande que soit délivrée une injonction temporaire qui ordonnera de geler le transfert de renseignements aux autorités étrangères, jusqu’à ce que le recours soit tranché.
L’accord CRS permet l’échange de renseignements entre les autorités fiscales internationales. D’après les ordonnances, les organismes financiers, tels que des banques, sont tenus de transmettre à l’autorité fiscale des informations concernant les comptes des résidents étrangers qu’ils gèrent. L’Autorité fiscale israélienne transfère ces renseignements de manière confidentielle, aux autorités étrangères de 54 pays signataires de cet accord. L’Autorité quant à elle reçoit des renseignements similaires des autorités qui ont signé l’accord avec elle.
Hedva Bar, la contrôleuse des banques, photo : Amit Shaal
Dans le recours, il est indiqué que depuis l’entrée en vigueur des ordonnances, chaque banque agit comme bon lui semble, et transmet les renseignements sans aucune formation ni supervision. L’argument du CEO de N.C. Natco, Natanel Cohen, expert-comptable, repose sur le fait que depuis l’entrée en vigueur des ordonnances, un certain « chaos » prédomine.
Par exemple, Natanel Cohen décrit un cas pour lequel le cabinet a contacté l’agence de la Mizrahi Tefahot de Raanana et les agences d’autres banques.
Il a demandé si la banque transmettait des informations concernant l’année 2017 ou 2018, si ses clients figuraient sur la liste des « résidents étrangers », comment elle déterminait le statut de « résident étranger », et si la banque avait l’intention de les déclarer à l’autorité fiscale étrangère. Les réponses données, indique-t-il, étaient différentes et contradictoires.
Mais selon les propos de Natanel Cohen, le principal problème auquel se heurtent ses clients est que « les banques bloquent les comptes bancaires des clients à leur discrétion ». Il décrit un cas dans lequel une agence de la banque Hapoalim a décidé d’exiger d’un client du cabinet « une lettre d’un expert-comptable ou d’un avocat fiscal du pays étranger attestant que le compte bancaire du client est déclaré dans le pays étranger ».
Selon Natanel Cohen, bien que cette exigence ne soit pas conforme aux ordonnances sur la déclaration de l’impôt sur le revenu, la banque a décidé d’agir sans aucune habilitation « pour le compte des autorités fiscales étrangères ». La banque Hapoalim a bloqué leur compte bancaire jusqu’à ce que le cabinet fournisse au client la déclaration qu’elle avait exigée. « Le compte bancaire est resté bloqué, et il n’y a ni entrée ni sortie du compte. Est-ce que les ordonnances le permettent ? La réponse est un non catégorique. »
La réaction de la banque d’Israël a été : « Nous ne pouvons pas tenir compte du recours puisque nous ne l’avons pas reçu. »
La banque Hapoalim a indiqué : « La banque agit conformément à la loi concernant les déclarations relatives aux comptes des résidents étrangers. La banque n’a pas encore reçu le recours mentionné dans le reportage. Si nous le recevons, la banque y répondra auprès du tribunal compétent.
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Source (traduit de l’hébreu) : Calcalist : https://www.calcalist.co.il/local/articles/0,7340,L-3766110,00.html / Calcalist – « La banque Hapoalim bloque les comptes des immigrants de France sans y être habilitée »